Visiter les Saintes en catamaran, la beauté des Antilles à rythme lent
L'archipel
des Saintes scintille au sud de la Guadeloupe comme un collier de perles
volcaniques posé sur l'azur caribéen. Ces huit îlets préservés, dont seuls
Terre-de-Haut et Terre-de-Bas sont habités, composent l'un des joyaux méconnus
des Antilles françaises. La navigation en catamaran vers les Saintes révèle
cette beauté sous son angle le plus spectaculaire, voiles blanches gonflées par
les alizés, coques glissant sur eaux turquoise, approche progressive des mornes
verdoyants dominant baies paradisiaques. Depuis la Guadeloupe continentale,
quatre points de départ principaux s'offrent aux navigateurs, Deshaies au
nord-ouest, Saint-François et Le Gosier sur la façade atlantique,
Trois-Rivières au sud de Basse-Terre. Chaque route maritime compose odyssée
unique, conjuguant distances variables, paysages différents, conditions de
navigation spécifiques. Découvrons ensemble ces chemins d'eau menant vers l'un
des plus beaux mouillages du monde, là où l'histoire maritime, la nature
luxuriante et l'authenticité créole se fondent en expérience caribéenne
absolue.
Les Saintes, archipel volcanique aux allures méditerranéennes
Les Saintes
déploient leurs huit îlets sur une superficie totale de treize kilomètres
carrés. Terre-de-Haut, la plus visitée, abrite le charmant bourg de même nom
dont l'architecture créole colorée évoque davantage villages de pêcheurs
méditerranéens que Caraïbes tropicales. Les toits de tuiles rouges, les façades
pastel bleu, jaune, rose, les ruelles pentues pavées composent décor d'une
élégance désuète. Le pain de sucre, piton rocheux culminant à trois cent neuf
mètres, domine l'île de sa silhouette reconnaissable entre mille. Le Fort
Napoléon, édifice militaire restauré perché sur les hauteurs, témoigne de
l'importance stratégique de cet archipel disputé entre puissances coloniales
française et britannique.
Terre-de-Bas,
moins fréquentée, révèle visage plus agricole et authentique. Les habitants
perpétuent traditions de pêche et d'agriculture vivrière dans tranquillité
préservée. Les plages désertes, anses secrètes accessibles par sentiers
forestiers, invitent à l'exploration hors des flux touristiques. Les autres
îlets, inhabités, servent de refuges pour oiseaux marins et iguanes endémiques.
Le Grand Îlet, l'Îlet à Cabrit coiffé de son fort Joséphine, les Roches Percées
sculptées par érosion marine composent constellation volcanique fascinante.
Les eaux entourant les Saintes abritent biodiversité marine exceptionnelle. La réserve naturelle Cousteau, englobant plusieurs îlets, protège récifs coralliens, herbiers de posidonies, espèces menacées comme tortues marines. Les plongeurs explorent tombants spectaculaires, grottes sous-marines, épaves historiques reposant entre quinze et quarante mètres de profondeur. Les snorkeleurs se contentent des eaux peu profondes de la baie de Pompierre ou de l'anse Crawen où poissons tropicaux multicolores évoluent entre coraux branchus.
L'histoire
maritime des Saintes fascine. La bataille navale du 12 avril 1782, opposant
flottes française et britannique, se déroula au large de l'archipel. La défaite
française, connue comme bataille des Saintes, modifia équilibres géopolitiques
caribéens. Les descendants des marins bretons, normands, poitevins installés au
XVIIe siècle perpétuent culture maritime spécifique. Les saintois,
reconnaissables à leurs chapeaux traditionnels salakos d'origine asiatique,
pratiquent encore pêche artisanale dans embarcations colorées appelées
saintoises. Cette authenticité culturelle, jointe aux beautés naturelles, fait
des Saintes destination privilégiée pour navigateurs en quête d'expériences
caribéennes hors sentiers battus.
Depuis Deshaies, la grande traversée côte sous le vent
Deshaies,
village pittoresque de la côte nord-ouest de Basse-Terre, compose point de
départ le plus éloigné pour rejoindre les Saintes. La distance,
approximativement quarante-cinq milles nautiques, nécessite navigation d'une
journée complète. Les catamarans partant de la marina de Deshaies appareillent
généralement à l'aube, profitant des premières heures lumineuses pour
progression optimale. La sortie du mouillage protégé révèle progressivement
reliefs spectaculaires de Basse-Terre, la Soufrière culminant à mille quatre
cent quarante-sept mètres, les pitons du nord dominés par forêt tropicale
luxuriante, les falaises plongeant dramatiquement dans la mer Caraïbe.
La navigation longe d'abord la côte sous le vent, protégée des alizés dominants d'est par la masse montagneuse de Basse-Terre. Les conditions, généralement calmes avec mer plate ou peu formée, facilitent progression confortable. Les catamarans filent à six à huit nœuds sous voiles ou moteurs selon vent disponible. Le passage devant Pointe-Noire, Bouillante station thermale, Vieux-Habitants berceau du café guadeloupéen révèle succession de bourgs créoles accrochés aux pentes verdoyantes. Les dauphins, fréquents dans ces eaux riches, accompagnent parfois les embarcations en jouant dans l'étrave.
L'approche
de Basse-Terre, chef-lieu administratif, marque mi-parcours approximatif. La
cathédrale Notre-Dame, le palais du gouverneur, le port commercial animent ce
centre urbain de quinze mille habitants. La poursuite vers sud longe parc
national de Guadeloupe dont forêt tropicale descend jusqu'au littoral par
endroits. Les chutes du Carbet, visibles depuis le large certains jours,
dévalent flancs montagneux en cascades spectaculaires. Rivière-Sens, Vieux-Fort
défilent avant contournement de la pointe sud-est de Basse-Terre.
Le canal des
Saintes, bras de mer séparant Basse-Terre de l'archipel, présente conditions
plus agitées. Les courants, accentués par rétrécissement géographique, créent
clapot parfois inconfortable. Les alizés, n'étant plus freinés par reliefs,
soufflent franchement. Les catamarans gîtent légèrement, voiles bien bordées,
progressant dans embruns rafraîchissants. L'arrivée en vue des Saintes
récompense largement cette traversée exigeante, les mornes verts émergeant de
l'azur, le bourg de Terre-de-Haut niché dans sa baie, les voiliers au mouillage
composent tableau d'une beauté saisissante. Cette route maritime longue,
exigeante mais spectaculaire, séduit navigateurs expérimentés en quête de
grande traversée caribéenne authentique.
Saint-François et Le Gosier, naviguer depuis la Grande-Terre
Saint-François,
station balnéaire huppée de l'est guadeloupéen, propose marina moderne
parfaitement équipée. Les catamarans y stationnent dans conditions optimales, pontons
flottants, eau et électricité aux postes, capitainerie efficace, commerces
nautiques fournis. La distance vers les Saintes, environ trente-cinq milles
nautiques, nécessite six à huit heures de navigation selon conditions et type
d'embarcation. Les départs matinaux, vers sept ou huit heures, permettent
arrivée en milieu d'après-midi avec temps d'installation et première
exploration.
La sortie de Saint-François révèle immédiatement caractère atlantique de cette façade orientale. Les houles longues, générées par alizés soufflant sur milliers de kilomètres d'océan, créent conditions de mer formées. Les catamarans, stables grâce à leurs deux coques écartées, progressent confortablement malgré roulis modéré. Le cap mis plein ouest traverse d'abord canal entre Grande-Terre et Marie-Galante, grande île ronde visible au sud. Les fonds, relativement peu profonds sur plateau continental, passent de vingt à quarante mètres. Les couleurs marines oscillent du turquoise électrique au bleu de Prusse profond selon profondeurs et ensoleillement.
Le passage
au large de la Désirade, île allongée au relief tabulaire, marque progression
vers ouest. Cette terre aride, moins arrosée que Basse-Terre volcanique,
présente falaises calcaires blanches contrastant violemment avec végétation
rase. Les cabris sauvages, chèvres férales descendantes d'animaux introduits
par colons, broutent maigres pâturages. La population, mille six cents
habitants concentrés dans villages côtiers, vit principalement de pêche et
tourisme naissant. Le contournement de la Désirade s'effectue généralement par
le sud, route plus directe vers les Saintes.
Le Gosier,
station balnéaire populaire proche de Pointe-à-Pitre, offre alternative de
départ depuis la Grande-Terre. La marina du Bas-du-Fort, une des plus
importantes de Guadeloupe, accueille flotte importante de catamarans de location.
La distance vers les Saintes, légèrement inférieure à celle depuis
Saint-François, s'effectue en cinq à sept heures. La route initiale longe côte
sud de Grande-Terre avant de couper vers sud-ouest. L'îlet du Gosier, petit
rocher surmonté d'un phare, sert de point de repère lors de la sortie du lagon.
La navigation en eaux libres révèle progressivement silhouette de Basse-Terre
et de la Soufrière fumante à l'horizon occidental. Ces départs depuis
Grande-Terre, bien qu'exposés à conditions atlantiques plus formées, séduisent
par infrastructures nautiques modernes et durées de traversée raisonnables.
Trois-Rivières, la porte maritime la plus proche des Saintes
Trois-Rivières,
bourg tranquille de la côte sud de Basse-Terre, constitue le point de départ le
plus proche de l'archipel des Saintes. La distance, approximativement douze
milles nautiques, se couvre en deux à trois heures de navigation selon type
d'embarcation. Les vedettes rapides effectuent la traversée en vingt-cinq
minutes, les ferries réguliers en quarante-cinq minutes, les catamarans de
plaisance en deux à trois heures selon qu'ils motorisent ou naviguent à la
voile. Cette proximité fait de Trois-Rivières la porte maritime privilégiée
pour excursions journalières, familles avec jeunes enfants supportant mal
navigations prolongées, personnes sujettes au mal de mer.
Le
débarcadère de Trois-Rivières, modeste mais fonctionnel, anime quotidiennement
le bourg. Les horaires des navettes maritimes, affichés en créole et français,
rythment journées des habitants et touristes. Les glacières contenant poissons
frais, les cageots de fruits et légumes, les bonbonnes de gaz destinés aux
Saintes transitent par ce lien maritime vital. L'atmosphère, authentique et
populaire, contraste avec sophistication des marinas de Saint-François ou
Deshaies. Les conversations en créole, les odeurs de poulet boucané grillé, la
musique zouk s'échappant des bars créent ambiance typiquement antillaise.
La navigation depuis Trois-Rivières traverse d'abord canal étroit séparant Basse-Terre des premiers îlets des Saintes. La profondeur, variant de quinze à cinquante mètres, permet observation du fond par temps clair. Les herbiers de posidonies ondulant dans le courant, les bancs de sable blanc parsemés de coraux, les raies pastenagues enfouies se révèlent aux navigateurs attentifs. Les tortues marines, fréquentes dans ces eaux protégées, remontent régulièrement respirer en surface. Les dauphins tachetés pantropicaux, sociables et curieux, approchent parfois les embarcations en formation serrée.
L'approche
de Terre-de-Haut depuis le nord révèle progressivement reliefs spectaculaires
de l'île principale. Le pain de sucre dresse sa pyramide végétalisée, le Fort
Napoléon couronne colline dominante, le bourg s'étale le long de la baie du
Mouillage. Les voiliers ancrés, parfois plusieurs dizaines en haute saison,
témoignent de la popularité du site auprès des navigateurs du monde entier. Le
mouillage, profond de cinq à quinze mètres sur fond de sable et herbiers, offre
excellente tenue et protection contre houles dominantes. Les annexes
pneumatiques sillonnent entre bateaux, transportant équipages vers pontons du
quai.
Cette route
courte depuis Trois-Rivières, accessible même aux néophytes de la navigation,
démocratise l'accès aux Saintes. Les loueurs de catamarans proposent formules
journée adaptées, incluant briefing sécurité, cartes marines simplifiées,
assistance téléphonique. Les familles, groupes d'amis sans expérience nautique
extensive apprécient cette option rassurante. La brièveté de la traversée
maximise temps passé aux Saintes pour baignades, randonnées, découvertes
gastronomiques, transformant excursion maritime en journée paradisiaque
intensément vécue.
À bord du catamaran, confort nautique et navigation aux Caraïbes
Le catamaran
compose embarcation idéale pour navigation caribéenne vers les Saintes. La
conception à deux coques écartées garantit stabilité remarquable, réduisant
drastiquement roulis et tangage par rapport aux monocoques traditionnels. Les
passagers sensibles au mal de mer apprécient particulièrement cette
caractéristique. L'espace habitable, généreusement dimensionné, permet
circulation aisée entre cabines, carré central, cockpit arrière. Les filets de
trampoline tendus entre les coques avant offrent poste de contemplation
privilégié, allongés face au ciel, spectateurs de l'étrave fendant les flots,
les navigateurs vivent communion intense avec élément marin.
Les catamarans modernes destinés à location combinent confort hôtelier et performances nautiques. Les cabines doubles, climatisées, équipées de salles d'eau privatives, garantissent intimité et repos réparateur. Le carré central, salon-cuisine ouvert sur cockpit arrière par large baie vitrante, crée espace de vie convivial. La cuisine, fully equipped selon terminologie nautique anglo-saxonne, permet préparation de repas élaborés, réfrigérateur, congélateur, four, plaques de cuisson, ustensiles complets. Les repas pris au mouillage, terrasses flottantes face aux Saintes, composent moments gastronomiques mémorables où saveurs créoles et vins français dialoguent dans cadre enchanteur.
La
navigation proprement dite révèle plaisirs spécifiques. Le pilotage à la barre,
sensation de puissance contrôlée lorsque six à huit nœuds s'affichent au loch,
procure satisfaction profonde. Les réglages des voiles, écoutes bordées ou
choquées selon allure, gîte maîtrisée par jeu subtil des trajectoires,
constituent apprentissage valorisant. Les skippers professionnels, embarqués
sur catamarans loués avec équipage, partagent généreusement connaissances
nautiques, anecdotes locales, secrets des meilleurs mouillages. Cette
transmission orale, imprégnée d'expériences accumulées, enrichit dimension
humaine du voyage.
Les
équipements de sécurité, obligatoires et vérifiés scrupuleusement, rassurent
passagers prudents. Les gilets de sauvetage, un par personne, se rangent dans
coffres accessibles. Les radeaux de survie, VHF marine, fusées de détresse,
trousse médicale complète garantissent capacité de réponse aux situations
d'urgence. Les assurances, multirisques incluant assistance rapatriement,
couvrent aléas médicaux ou techniques. Cette rigueur sécuritaire, loin
d'alourdir ambiance, permet détente sereine concentrée sur beautés marines et
plaisirs de la navigation. Le catamaran révèle ainsi toutes ses promesses, espace,
confort, stabilité, performances composant cocktail séduisant pour découvrir les Saintes dans conditions optimales de sécurité et d'agrément.
Aux Saintes, mouillage paradisiaque et découvertes terrestres
L'arrivée
aux Saintes se concrétise par mouillage dans l'une des baies protégées de
Terre-de-Haut. La baie du Mouillage, principale et la plus fréquentée,
accueille majorité des voiliers. L'ancrage s'effectue par cinq à quinze mètres
de fond sur sable clair visible par transparence exceptionnelle de l'eau. La
technique, ancestrale et toujours pertinente, consiste à remonter au vent,
stopper complètement, filer chaîne progressivement en laissant dériver, tester
la tenue en inversant moteur. Les voisins de mouillage, respectant distances de
sécurité, composent communauté éphémère de navigateurs venus du monde entier.
Les conversations depuis cockpits respectifs, échanges sur conditions
météorologiques, partages de bonnes adresses créent convivialité maritime
spontanée.
Les annexes pneumatiques, canots à moteur ou à rames, assurent liaison entre catamaran au mouillage et terre ferme. Le ponton municipal, géré par capitainerie locale, accueille ces va-et-vient incessants. Le tarif modique de mouillage, quelques euros par jour, finance entretien des infrastructures portuaires. Le débarquement révèle immédiatement charme du bourg, ruelles pavées grimpant entre cases créoles colorées, boutiques d'artisanat local, glaciers proposant sorbets coco délicieux, restaurants de poissons frais les pieds dans l'eau.
Les plages
de Terre-de-Haut méritent exploration attentive. La plage de Pompierre, située
côté océan Atlantique, dévoile sable blond bordé d'eaux translucides. Les fonds
rocheux, accessibles en snorkeling à quelques mètres du bord, abritent poissons
tropicaux multicolores, oursins noirs, étoiles de mer orangées. La plage de
Grande Anse, plus sauvage et exposée aux vagues, attire surfeurs les jours de
houle. L'anse Crawen, confidentielle, se rejoint après courte marche depuis le
bourg. Le sable ocre, la végétation de raisinier bord de mer, l'isolement
relatif composent cadre intimiste pour baignades tranquilles.
La randonnée vers le Fort Napoléon, édifice militaire restauré perché à cent quatorze mètres d'altitude, constitue excursion incontournable. La montée, raide mais courte, grimpe par sentier balisé offrant vues spectaculaires sur baie et mouillage. Le fort, transformé en musée, présente histoire militaire des Saintes, collections d'uniformes, maquettes de batailles navales, expositions temporaires sur faune et flore locales. Le jardin des cactées, cultivé dans enceinte fortifiée, rassemble espèces rares d'agaves, aloès, oponces. Le panorama depuis les remparts embrasse l'ensemble de l'archipel, Basse-Terre à l'horizon nord, Marie-Galante au loin vers l'est. Cette perspective aérienne permet saisir géographie complexe de ces îlets volcaniques éparpillés sur mer turquoise.
La
gastronomie saintoise célèbre produits de la mer dans authenticité créole. Les
langoustes grillées, pêchées localement, se dégustent dans restaurants du front
de mer. Le tourment d'amour, gâteau traditionnel fourré à la noix de coco, se
savoure dans pâtisseries artisanales. Le rhum agricole, distillé à
Terre-de-Bas, s'apprécie en ti-punch apéritif sur terrasse face au coucher de
soleil. Ces plaisirs gustatifs, partagés entre deux baignades et promenades
architecturales, composent art de vivre antillais dans ce qu'il a de plus
raffiné et authentique. Les Saintes révèlent ainsi généreusement leurs charmes
à qui prend temps de les explorer, les savourer, les vivre intensément depuis
le catamaran devenu résidence flottante au paradis.
Les Saintes, escale caribéenne inoubliable en catamaran
La
navigation vers les Saintes depuis la Guadeloupe compose expérience maritime
caribéenne d'exception. Les quatre points de départ principaux offrent options
adaptées à tous profils, grande traversée depuis Deshaies pour navigateurs
chevronnés, routes intermédiaires depuis Saint-François et Le Gosier combinant
confort et aventure, proximité rassurante de Trois-Rivières pour familles et
débutants. Le catamaran, par sa stabilité, son espace, ses performances,
s'impose comme embarcation idéale pour ces odyssées antillaises. L'archipel
lui-même, joyau préservé aux allures méditerranéennes posé sur mer des
Caraïbes, récompense largement efforts de navigation.
La diversité des expériences possibles fait la richesse du séjour, mouillage dans baies paradisiaques, baignades dans eaux cristallines, snorkeling sur récifs coralliens, randonnées vers fortifications historiques, dégustations gastronomiques créoles. La durée idéale oscille entre trois et cinq jours, permettant explorer Terre-de-Haut et Terre-de-Bas sans précipitation, savourer rythme lent insulaire, profiter de couchers de soleil depuis cockpit du catamaran. La saison optimale s'étend de décembre à mai, période sèche où alizés soufflent régulièrement sans cyclones tropicaux. Cette odyssée antillaise, conjuguant navigation sportive et découvertes culturelles, transforme vacances ordinaires en aventure maritime extraordinaire gravée pour toujours dans album des plus beaux voyages.








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