lundi 2 juin 2025

La pratique du jet ski sur les plages d'Ajaccio, adrénaline et horizons corses

La pratique du jet ski sur les plages d'Ajaccio

Ajaccio, avec ses plages ourlées de sable clair et son golfe majestueux, offre un terrain de jeu idéal pour les amateurs de jet ski. Ici, la mer n’est pas qu’un paysage à contempler, elle se vit, se traverse, se défie. Entre plaisirs de glisse et découvertes marines, le jet ski à Ajaccio est une expérience à la fois sportive, ludique et immersive. De la baie paisible aux criques sauvages, chaque sortie est une invitation à explorer l’île sous un autre angle, dans un parfait équilibre entre vitesse et beauté.

 

Un cadre naturel taillé pour les sports nautiques

Le golfe d’Ajaccio est un amphithéâtre de mer bordé de montagnes, protégé du large mais grand ouvert sur l’horizon. Cette géographie singulière offre des conditions de navigation exceptionnelles pour la pratique du jet ski. Que l’on soit débutant ou confirmé, chacun peut trouver son rythme dans ces eaux turquoise.

Les plages de Ricanto, de Barbicaja ou de Marinella sont souvent les points de départ des excursions motorisées. Le sable est fin, les accès faciles, et le plan d’eau s’ouvre rapidement sur des zones de navigation plus dynamiques. Encadré par des professionnels expérimentés, on peut partir pour des sessions libres ou guidées qui permettent de s’avancer jusqu'à la presqu’île de la Parata, voire jusqu’aux îles Sanguinaires.

La sensation de liberté est immédiate. On longe les falaises, on devine des criques secrètes, on croise parfois un voilier ou un dauphin. La mer, vivante et mouvante, offre un terrain d’aventure grandeur nature.

 

Sensations fortes et respect du milieu naturel

Le jet ski à Ajaccio n’est pas qu’une affaire de vitesse. C’est aussi une façon de se connecter à l’environnement marin, de le comprendre et de le respecter. Les encadrants insistent sur les règles de navigation, distances de sécurité, zones interdites, respect de la faune et de la flore. L’objectif est clair, conjuguer plaisir et prudence.

Les sorties encadrées permettent aux participants de découvrir les richesses du littoral tout en vivant des moments intenses. Sauter une vague, sentir l’embrun sur son visage, couper le moteur dans une crique déserte pour se baigner, ce sont autant d’instants précieux, entre adrénaline et contemplation.

La variété des parcours permet de renouveler l’expérience à chaque sortie. Certaines excursions mettent l’accent sur la performance, d’autres sur la découverte, falaises volcaniques, grottes marines, tours génoises perchées. Le jet ski devient alors un vecteur de voyage, une médiation entre le corps, la machine et le paysage.

 

Des excursions pour tous les profils

L’attrait du jet ski à Ajaccio tient aussi à la diversité des offres disponibles. Les familles peuvent opter pour des balades découvertes en duo, parfaites pour une première expérience encadrée et ludique. Les groupes d’amis ou les amateurs de sensations peuvent choisir des formules plus sportives, avec des parcours plus longs et plus engagés.

Pour les plus curieux, certaines excursions incluent des escales baignade, des pauses snorkeling ou des pique-niques dans des criques uniquement accessibles par la mer. Cette flexibilité transforme l’activité en une véritable journée de découverte, adaptée à tous les âges.

Les moniteurs jouent un rôle clé dans l’expérience, pédagogues, attentifs, ils partagent souvent avec passion leur connaissance du littoral, des courants, de la météo. Leur présence rassure, structure la sortie, et renforce l’impression de vivre un moment privilégié.

 

Jet ski au crépuscule, la mer autrement

Il est une façon plus douce et presque méditative de pratiquer le jet ski, partir en fin de journée, quand la mer se teinte de cuivre et que le soleil décline sur les Sanguinaires. Ces sorties au crépuscule offrent une perspective unique sur Ajaccio, entre lumière rasante et calme apaisant.

La température baisse, la mer se calme, les bruits s’estompent. On glisse sur l’eau comme sur un miroir, sans précipitation. Le rythme ralentit, l’attention se déplace, aux contours de la ville, aux reflets changeants, au souffle du vent. Il ne s’agit plus de performance, mais d’expérience sensorielle.

Certaines balades prévoient un arrêt pour regarder le soleil disparaître derrière les rochers. Quelques minutes suspendues où le temps semble s’arrêter. Le jet ski devient alors une extension de soi, un moyen de toucher du regard ce que la terre ne montre pas, l’immensité paisible de la mer au soir.

 

Compétitions de jet ski, l’énergie de la glisse au plus haut niveau

Ajaccio accueille régulièrement des compétitions de jet ski qui rassemblent passionnés et professionnels autour de la vitesse, de la maîtrise technique et du spectacle. Sur la plage du Ricanto ou près de la Parata, ces événements réunissent un public curieux, enthousiaste, venu admirer les prouesses de pilotes chevronnés.

Les compétitions donnent à voir une autre facette du jet ski, plus engagée, plus intense, parfois même spectaculaire. Sauts, virages, départs synchronisés et sprints impressionnants ponctuent les courses. L’ambiance est à la fois festive et concentrée. Des stands, des briefings techniques, des ateliers de préparation rendent l’expérience encore plus immersive pour les visiteurs.

Pour les plus jeunes ou les novices, c’est aussi une source d’inspiration, voir ces professionnels dompter les vagues déclenche bien souvent des vocations. Et pour Ajaccio, c’est une manière de confirmer son statut de destination nautique de premier plan, capable d’allier loisir accessible et performance de haut niveau.

 

Les bases nautiques d’Ajaccio, des points d’ancrage pour l’aventure

Sur le littoral ajaccien, plusieurs bases nautiques proposent des services complets pour s’initier ou se perfectionner au jet ski. Leur présence, de la plage du Trottel à celle de Marinella, garantit une offre diversifiée, accessible et de qualité.

Ces structures sont de véritables espaces de vie, où l’accueil, la sécurité et la transmission du savoir-faire sont au cœur de l’expérience. On y trouve du matériel récent, adapté aux différents niveaux, et des équipes disponibles pour conseiller chaque pratiquant selon ses envies.

En plus du jet ski, nombre de ces bases proposent des activités complémentaires, paddle, kayak, bouées tractées, sorties en bateau. Une façon de varier les plaisirs tout en restant connecté à la mer. Pour ceux qui cherchent à organiser une journée complète sur l’eau, c’est l’endroit idéal pour combiner liberté et encadrement.

 

Les meilleurs spots de jet ski autour d’Ajaccio

Certains coins de littoral ajaccien semblent pensés pour la glisse. Parmi eux, la baie d’Ajaccio offre une immense aire de jeu protégée, où le plan d’eau reste souvent calme. C’est l’endroit parfait pour s’initier, prendre confiance, apprendre à maîtriser l’engin en douceur.

Pour les amateurs d’aventure, direction la pointe de la Parata et ses alentours, falaises escarpées, criques secrètes, roches rouges qui plongent dans l’eau. L’expérience devient plus sauvage, plus intense. On s’éloigne de la ville, on entre dans un monde plus brut.

Autre joyau à ne pas manquer, les îles Sanguinaires. Accessible en quelques minutes, cet archipel mythique offre un cadre spectaculaire pour une pause baignade ou une exploration rapide. En fin de journée, le coucher de soleil y est un moment de pure magie.

Ajaccio, par sa géographie et son climat, réunit ainsi toutes les conditions pour pratiquer le jet ski sous ses formes les plus diverses. Chaque spot raconte une histoire, chaque sortie devient une parenthèse de liberté.

Louer un jet ski à Ajaccio, liberté immédiate sur les flots

Louer un jet ski à Ajaccio, c’est s’ouvrir les portes d’une mer libre et accessible, sans attendre. Le long des plages principales, de Marinella à Saint-François, les points de location sont nombreux, bien intégrés au paysage et pensés pour offrir une expérience fluide, sécurisée, et adaptée à tous les profils.

En solo, en duo ou même en groupe, il suffit souvent d’un court briefing pour prendre en main la machine et partir au large. Les professionnels sur place prennent soin de fournir gilets, consignes précises et encadrement si nécessaire. Pour les débutants, des formules « découverte » permettent de naviguer dans des zones délimitées, sans stress, tout en profitant des sensations de glisse. Pour les plus expérimentés, la location libre offre une autonomie totale pour explorer les alentours à son propre rythme.

Ajaccio séduit aussi par la qualité du matériel mis à disposition, les jets sont récents, performants, régulièrement entretenus. On ressent dès les premiers mètres une grande maniabilité, une souplesse de conduite qui met en confiance. Certains modèles permettent même d’ajuster la puissance pour s’adapter à son niveau ou à la météo.

En haute saison, mieux vaut réserver à l’avance, surtout en fin de journée où les sorties sont très prisées. Que ce soit pour une heure d’évasion ou pour une demi-journée d’exploration, louer un jet ski à Ajaccio, c’est choisir une liberté immédiate, au cœur d’un des plus beaux golfs de Méditerranée.

 

Les randonnées en jet ski, de l'excursion à l’aventure

Les randonnées en jet ski au départ d’Ajaccio sont de véritables immersions dans les paysages côtiers corses. Guidées par des professionnels passionnés, ces excursions permettent de découvrir, sur plusieurs heures, les secrets du littoral tout en profitant des sensations uniques qu’offre la glisse.

Le format randonnée séduit par sa richesse. On part en petit groupe, souvent après un briefing sur la sécurité et les conditions maritimes. Puis, cap vers les coins les plus sauvages, les criques oubliées du Capo di Feno, les abords majestueux des îles Sanguinaires, les recoins cachés de la rive sud vers Porticcio. Le rythme s’adapte à chacun. On alterne phases de glisse soutenue et pauses contemplatives.

Certaines randonnées incluent des temps de baignade dans des eaux translucides, d’autres s’arrêtent dans des criques uniquement accessibles par la mer. On s’y détend, on échange, on respire loin de la foule. D’autres encore, plus sportives, poussent jusqu’aux falaises rouges de la côte sauvage, pour une traversée au goût d’expédition.

C’est aussi l’occasion de découvrir la faune marine, de croiser parfois des dauphins, d’entendre les histoires locales racontées par les guides. Le jet ski devient un trait d’union entre le plaisir immédiat de la vitesse et la découverte d’un territoire préservé. Une expérience complète, à vivre au moins une fois lors d’un séjour à Ajaccio.

 

Quel jet ski choisir à Ajaccio ? Trouver la machine adaptée à son niveau

Pour profiter pleinement de l’expérience, bien choisir son jet ski est essentiel. À Ajaccio, les bases nautiques mettent à disposition plusieurs types de modèles, chacun offrant une approche différente de la mer. Le bon choix dépendra du niveau, des envies et du type de sortie envisagé.

Les jets dits « touring » sont parfaits pour les longues balades. Stables, confortables, souvent équipés de sièges larges et de rangements, ils permettent de naviguer à deux ou trois en toute sécurité. Ils sont idéaux pour les randonnées familiales ou les excursions d’exploration, où l’on privilégie le confort sans sacrifier les performances.

Pour les amateurs de sensations, les modèles dits « sport » offrent une réactivité plus vive, une accélération puissante, et une conduite plus nerveuse. Ils sont conçus pour les pilotes à l’aise, habitués à jouer avec les vagues et les virages serrés. Ces engins, plus compacts, demandent une meilleure maîtrise, mais procurent une sensation de liberté totale.

Les bases proposent aussi des jets bridés pour les initiations. Limités en vitesse, ils permettent aux débutants de se familiariser avec les commandes, les règles de sécurité, et la navigation sans stress. Ces modèles sont parfaits pour une première expérience réussie.

Chaque type de jet est contrôlé avant la mise à l’eau. Les moniteurs accompagnent toujours le choix avec des conseils personnalisés. Le but, garantir une expérience fluide, sûre et adaptée à chacun. Car à Ajaccio, le jet ski est une passerelle vers une mer exigeante, mais accueillante.

 

Le jet ski à Ajaccio, entre évasion et maîtrise

Pratiquer le jet ski sur les plages d’Ajaccio, c’est conjuguer le plaisir de la vitesse et l’exigence du respect. C’est goûter à une liberté rare, celle de dessiner sa propre trajectoire sur un territoire marin splendide, tout en demeurant conscient de sa fragilité.

Ajaccio, par la diversité de ses paysages et la qualité de son encadrement, se prête à toutes les envies, exploration, sport, contemplation. Le jet ski y devient une expérience à la fois physique et contemplative, un voyage entre les élans du corps et la beauté brute de la Corse.

Pour ceux qui cherchent une manière nouvelle d’habiter la mer, Ajaccio est une promesse tenue.


samedi 31 mai 2025

Les plus belles activités de vacances à Calvi, que voir ? Que faire ?

Les plus belles activités de vacances à Calvi

Sur la côte nord-ouest de la Corse, entre mer Tyrrhénienne et montagnes sculptées, cette cité de caractère offre une parenthèse à la fois luxueuse, authentique et vibrante. Calvi n’est pas qu’un port de plaisance chic ou une carte postale de la Balagne. C’est un territoire à vivre, à explorer, à ressentir. Des ruelles médiévales à la citadelle génoise, des plages blondes bordées de pins à la nature farouche de l’arrière-pays, chaque jour de vacances ici peut se décliner sur un nouveau rythme.

Entre farniente élégant, aventures maritimes, randonnées en altitude, plaisirs de la table et rencontres artistiques, que voir et que faire à Calvi ? Voici une sélection des plus belles expériences pour faire de votre séjour un voyage inoubliable.

Flâner dans la citadelle de Calvi, histoire, vues et poésie de pierre

Dès l’arrivée, elle attire tous les regards, la citadelle de Calvi trône fièrement sur son promontoire rocheux, comme un gardien séculaire de la baie. Construite au XIIIe siècle sous domination génoise, elle a résisté aux siècles, aux sièges et aux vents marins. Aujourd’hui, elle est le cœur battant de la ville, un labyrinthe de ruelles pavées, de remparts ocres et de secrets bien gardés.

Flâner dans la citadelle, c’est plonger dans une Corse à la fois féodale et méditerranéenne. Les pierres chaudes racontent des histoires de garnisons, de marchands, d’amiraux. On y découvre la maison natale – supposée – de Christophe Colomb, le Palais des Gouverneurs, l’église Saint-Jean-Baptiste et des venelles où le linge sèche aux balcons fleuris. Les perspectives sont saisissantes, d’un côté, la baie immense, ourlée de plages dorées ; de l’autre, les cimes du Monte Cinto, encore poudrées de neige au printemps.

En fin de journée, quand le soleil descend lentement sur les quais, les remparts prennent des teintes miel et rosé. C’est le moment idéal pour une balade romantique ou un verre sur une terrasse suspendue. Ici, le temps ralentit. Et l’on comprend vite pourquoi tant de voyageurs choisissent Calvi pour déconnecter, respirer, ressentir.

Farniente sur les plages et plaisirs nautiques dans la baie de Calvi

La baie de Calvi, l’une des plus vastes de Corse, déploie une plage de sable fin qui s’étire sur près de cinq kilomètres. Une rareté sur l’île, où les criques rocheuses sont reines. Ici, les pins parasols offrent de l’ombre naturelle, l’eau est peu profonde sur plusieurs mètres – idéale pour les familles – et le panorama est simplement époustouflant, à gauche, la citadelle ; à droite, les montagnes.

La plage de Calvi est vivante. Au petit matin, les joggeurs foulent le sable encore frais. À midi, les transats se remplissent sous les parasols des paillotes chic. Et dans l’après-midi, les activités nautiques prennent le relais, paddle, kayak de mer, planche à voile, jet-ski, snorkeling. Il y en a pour tous les goûts, dans une ambiance toujours élégante, jamais tapageuse.

Les amateurs de calme préféreront marcher jusqu’aux plages plus secrètes du côté de l’Alga ou de l’île Rousse, accessibles en voiture ou en bateau. Là, entre les rochers polis et les senteurs de maquis, on retrouve la Corse sauvage, celle qui murmure au vent.

Le soir, certains embarquent pour une croisière apéritive au coucher du soleil. D’autres préfèrent prolonger la journée dans l’une des adresses gastronomiques en bord de mer, où les poissons grillés côtoient les vins blancs minéraux de Balagne. À Calvi, même l’hédonisme a le goût du raffinement.

Partir à la découverte de la Balagne, villages perchés et terroir vivant

Calvi ne se limite pas à son rivage. Elle est aussi la porte d’entrée vers l’un des plus beaux terroirs de Corse, la Balagne. Ce territoire de collines douces et de villages perchés invite à l’exploration lente, au fil des routes sinueuses bordées d’oliviers centenaires, de vignes robustes et de figuiers sauvages.

À quelques kilomètres de Calvi, on atteint Lumio, Sant’Antonino, Pigna ou Speloncato, des bourgades anciennes, accrochées aux reliefs, où les artisans perpétuent des gestes ancestraux. Ici, un potier façonne ses pièces sur un tour en bois. Là, un luthier construit des cetere corses, héritage musical unique. Plus loin, une distillerie capte les essences du maquis pour en faire des huiles ou des parfums.

Les marchés de Balagne sont un ravissement pour les sens. On y trouve charcuterie fermière, fromages affinés sous la cendre, confitures de cédrat, huile d’olive AOP et vins de micro-parcelles. Le goût y est franc, puissant, solaire. Et l’accueil, sincère.

Les amateurs de randonnée pourront emprunter les sentiers entre les villages, parfois pavés, souvent bordés de murets secs. Chaque détour offre une vue imprenable sur la mer ou sur les vallées ombragées. En été, mieux vaut partir tôt, à la fraîche. Mais en toute saison, l’expérience est inoubliable, une plongée dans une Corse vivante, enracinée et inspirante.

Randonnée jusqu’à Notre-Dame de la Serra, Calvi vue d’en haut

Si l’on veut embrasser Calvi d’un seul regard, il faut grimper. Pas très haut, mais juste assez pour s’offrir l’un des plus beaux panoramas de la région. La chapelle Notre-Dame de la Serra, perchée sur un promontoire rocheux à l’ouest de la ville, est le lieu rêvé pour cela.

Accessible en voiture ou à pied (compter une bonne heure de marche depuis le centre), le site est empreint de spiritualité. La petite chapelle, battue par les vents, veille sur Calvi depuis des siècles. C’est ici que les couples viennent se recueillir, espérant l’amour éternel, selon la tradition locale.

Mais au-delà de la légende, le lieu impressionne par sa beauté brute. D’un côté, la baie de Calvi, immense, paisible. De l’autre, les montagnes, drapées de lumière ou couvertes de brume. Le contraste est saisissant. Et le silence, profond.

Ceux qui souhaitent prolonger l’effort peuvent rejoindre ensuite le chemin du Revellata, un sentier côtier spectaculaire qui longe les falaises jusqu’au phare du même nom. Entre mer turquoise, rochers ocre et végétation dense, la balade est un enchantement pour les sens.

Cette immersion dans la nature sauvage à deux pas de la ville illustre parfaitement l’esprit de Calvi, un équilibre subtil entre raffinement et authenticité, entre contemplation et énergie.

Explorer la mer depuis Calvi, balades en bateau et escapades marines

Calvi, tournée vers sa majestueuse baie, est le point de départ idéal pour découvrir la côte ouest de la Corse par la mer. Ici, les promenades en bateau ne sont pas de simples excursions, ce sont de véritables immersions dans un décor de carte postale. Depuis le port de plaisance, entre yachts élégants et pointus traditionnels, on embarque pour des sorties qui dévoilent une autre facette du littoral balanin — celle que seule la mer peut révéler.

Les options sont multiples, selon l’envie et le temps. Les balades côtières de quelques heures permettent d’explorer la pointe de la Revellata et ses criques inaccessibles à pied. L’eau y est translucide, ourlée de roches blondes, et invite à la baignade. Les plus curieux opteront pour une sortie avec masque et tuba dans les fonds marins protégés du golfe, parmi les herbiers de posidonies et les poissons multicolores. D’autres préféreront une croisière à la journée jusqu’à la réserve de Scandola, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, un chef-d'œuvre géologique accessible uniquement par la mer, où les falaises rougeoyantes plongent dans l’eau turquoise.

En fin de journée, certaines compagnies proposent des apéritifs en mer, on largue les amarres à l’heure dorée, lorsque la citadelle se pare de reflets cuivrés, pour savourer un verre face au soleil couchant. Sur le pont, le vent caresse doucement la peau, les rires résonnent dans le clapotis de l’eau, et le spectacle naturel opère. Ces moments suspendus font partie des souvenirs précieux que l’on emporte avec soi bien après les vacances.

Naviguer au départ de Calvi, c’est une manière de se reconnecter à l’essentiel, au rythme lent de la mer, à la beauté brute du rivage corse. Et peut-être de se laisser surprendre, au détour d’une crique, par un dauphin curieux ou le vol rasant d’un balbuzard pêcheur.

Le sentier de la Revellata, entre mer, lumière et solitude

À l’ouest de Calvi s’étend une langue de terre sauvage, indomptée, presque minérale, la pointe de la Revellata. Ce cap escarpé, battu par les vents, offre l’une des plus belles randonnées du secteur. Une immersion complète dans une nature à l’état brut, où la mer, le ciel et la roche composent une symphonie silencieuse.

Le départ du sentier se fait depuis la route menant à Notre-Dame de la Serra. Rapidement, on quitte les zones habitées pour pénétrer dans un maquis dense, piqué de cistes, d’arbousiers et d’immortelles. Le parfum est enivrant, surtout aux premières heures du jour. Le chemin, bien balisé mais parfois rocailleux, serpente entre les collines et longe la côte, offrant des points de vue spectaculaires sur la baie de Calvi, puis sur le large.

On marche en compagnie des goélands, parfois d’un lézard furtif, presque toujours seul ou en petit nombre. L’ambiance est paisible, presque méditative. Les plus patients croiseront peut-être la silhouette discrète d’un renard ou le vol haut d’un aigle royal. Au bout du sentier, le phare de la Revellata se dresse comme une sentinelle, blanc et sobre, face à l’immensité bleue.

Mais le vrai trésor du parcours, ce sont les criques secrètes qui jalonnent la côte. Certaines accessibles par de petits sentiers discrets, d’autres uniquement à la nage depuis la mer. Des havres de paix absolus, où l’eau est si claire qu’on distingue les galets à plusieurs mètres de profondeur. Le temps y semble suspendu. On s’y baigne, on s’y repose, on oublie tout.

Faire le sentier de la Revellata, c’est redécouvrir une autre Calvi, loin de l’agitation estivale, plus intime, plus sauvage. Un lieu pour respirer, marcher, observer — et se rappeler que le vrai luxe, parfois, c’est simplement d’être là.

Vibrer au rythme de Calvi, musique, culture et art de vivre

Calvi sait aussi se faire vibrante, festive, inspirante. La ville n’est pas figée dans son décor de carte postale ; elle vit au rythme des saisons et des événements, en particulier l’été, lorsque les rues s’animent, les scènes se montent, et que la création contemporaine s’invite dans les pierres anciennes.

Le célèbre festival Calvi on the Rocks a marqué les esprits par sa capacité à mêler musique électronique, art visuel et plages bohèmes. Même si son format évolue, l’esprit demeure, celui d’une cité ouverte aux nouvelles tendances, sans jamais renier son âme corse.

D’autres temps forts ponctuent l’année, concerts de polyphonies corses dans la citadelle, expositions d’artistes locaux, projections en plein air, marchés nocturnes. Calvi attire les artistes, les rêveurs, les curieux.

Et quand le tumulte se fait plus doux, on retrouve le goût simple de l’art de vivre, une sieste à l’ombre d’un figuier, un apéritif face au port, une lecture sur une terrasse cachée. À Calvi, le luxe est dans le détail. Dans le temps que l’on prend. Dans la beauté que l’on accepte de voir.

Calvi on the Rocks, l’âme électro-chic de l’été corse

Depuis plus de vingt ans, Calvi on the Rocks incarne l’esprit libre, festif et stylé de l’été à Calvi. C’est un rendez-vous incontournable pour une génération de voyageurs en quête d’émotions fortes, de moments suspendus et de décors à couper le souffle. Chaque début juillet, la ville se métamorphose, entre plages en transe et nuits étoilées, pour accueillir une scène musicale pointue, audacieuse, ouverte sur le monde.

Le jour, la fête commence sur le sable chaud. Les plages de Calvi deviennent le terrain de jeu des festivaliers, DJs internationaux, cocktails les pieds dans l’eau, sound systems à fleur de vague, tout est pensé pour une immersion totale dans un univers hédoniste et solaire. La lumière est éclatante, les corps se mêlent dans une élégance bohème. Ici, la musique électronique s’accorde au clapotis des vagues, les beats résonnent sur les flancs de la citadelle, et le temps perd sa mesure.

À la tombée du jour, le festival se déploie dans la ville. Les ruelles s’animent, les bars débordent, les regards se croisent sous les fanions colorés. Puis, les concerts investissent les lieux mythiques, le théâtre de verdure, les bastions, les scènes en plein air. L’ambiance y est électrique mais toujours raffinée, à l’image de Calvi elle-même, sauvage et sophistiquée.

La programmation mêle têtes d’affiche de la scène électro internationale, talents émergents et surprises locales. On y a vu passer les grands noms du genre, mais aussi des performances plus intimistes, des b2b inattendus, des instants magiques que seule Calvi sait offrir. Car l’atmosphère ici n’est comparable à aucune autre, entre les étoiles, les flambeaux et les remparts, la fête devient presque mystique.

Au-delà de la musique, Calvi on the Rocks est une véritable célébration de l’art de vivre insulaire. C’est un moment où les influences urbaines rencontrent l’âme corse, où la mode, la gastronomie et la culture se répondent. Un festival à taille humaine, respectueux de son environnement, qui séduit autant les aficionados des dancefloors que les esthètes en quête de beauté brute.

Participer à Calvi on the Rocks, c’est vivre une semaine hors du temps, où chaque lever de soleil semble une promesse de fête, de liberté et de légèreté. Une expérience inoubliable, qui incarne à merveille ce que Calvi a de plus vibrant.

 

Calvi, entre lumière et caractère, une destination essentielle

Vacances à Calvi, deux mots qui évoquent immédiatement la mer d’azur, les villages suspendus, les saveurs puissantes et les horizons ouverts. Mais derrière cette image idyllique, se cache une destination plus complexe, plus attachante, plus riche que prévu.

À Calvi, on ne choisit pas entre détente et exploration, entre culture et nature, entre luxe discret et authenticité. On embrasse tout. On compose ses journées au gré des envies, du mistral, de la lumière. On découvre, on savoure, on s’émerveille. On repart avec du sel sur la peau, des images plein les yeux et une irrépressible envie de revenir.


vendredi 30 mai 2025

Les plus belles promenades en bateau à Ajaccio, que voir ? Que faire ?

Les plus belles promenades en bateau à Ajaccio

Ajaccio. À elle seule, la capitale de la Corse du Sud évoque une lumière unique, des rivages d’une beauté sauvage et une histoire riche en contrastes. C’est depuis la mer que la ville révèle l’une de ses plus belles facettes. Naviguer au large de ses côtes, c’est ouvrir un livre d’images aux pages vivantes. Les promenades en bateau, qu’elles soient courtes ou plus ambitieuses, permettent d’explorer les contours d’une région d’exception. Calanques, îlots, criques inaccessibles et réserves marines s’enchaînent au fil de l’eau. Entre silence cristallin et souffle du vent, chaque sortie devient une immersion sensorielle dans la Méditerranée la plus pure. À Ajaccio, la mer est un chemin.

Les Sanguinaires, entre roche rouge et lumière dorée

Face à la ville, l’archipel des Sanguinaires se détache comme un mirage posé sur l’eau. Ces îles, faites de porphyre rouge, changent d’humeur selon la lumière du jour. En fin de journée, elles s’embrasent littéralement, d’où leur nom évocateur. Une promenade en bateau vers ces îlots offre l’un des plus beaux spectacles naturels de toute la Méditerranée. Depuis le port Tino Rossi ou la plage Saint-François, on embarque souvent en fin d’après-midi pour approcher ces terres sauvages. Les oiseaux y nichent par dizaines, le silence n’y est troublé que par les cris des goélands et le clapotis des vagues sur la coque. Le phare de Mezu Mare, planté au sommet de l’île principale, semble observer le ballet des visiteurs, témoin immobile d’un paysage mouvant. Une sortie aux Sanguinaires est une communion entre lumière, pierre et mer.

Les criques secrètes du golfe d’Ajaccio

Le golfe d’Ajaccio s’ouvre en une large courbe accueillante, mais il cache aussi de nombreux replis mystérieux. Criques ombragées, plages accessibles uniquement par bateau, promontoires sauvages où le maquis plonge dans l’eau… Chaque détour est une surprise. À bord d’un semi-rigide ou d’un petit voilier, on découvre des plages invisibles depuis la route, Ficajola, l’anse de Minaccia ou encore la crique de l’Arinella. L’eau y est transparente, les fonds sablonneux se dessinent avec netteté, les herbiers de posidonies ondulent comme des rideaux. On jette l’ancre. On nage. On s’oublie.

Le matin, la lumière est douce, presque nacrée. L’après-midi, les teintes se saturent. Et quand le soleil décline, chaque crique devient un théâtre intime, doré, entre ciel et mer. Ces coins de silence, hors des circuits classiques, révèlent une autre Ajaccio, intime, confidentielle, minérale.

Bonifacio par la mer, falaises et forteresse

Plus loin vers le sud, une journée de navigation mène vers un spectacle grandiose, la citadelle de Bonifacio, perchée sur des falaises calcaires, surgit au-dessus de la mer tel un château de carte postale. L’approche par la mer en révèle toute la verticalité. Les murs crayeux, découpés comme au couteau, plongent à pic dans une eau bleu cobalt. Avant d’atteindre le port, une boucle autour des grottes marines s’impose. La grotte du Sdragonato, célèbre pour son ouverture en forme de carte de Corse, en est le joyau.

Le passage entre les falaises est étroit, solennel. Puis l’on pénètre dans le port, creusé dans la roche. Une impression de mystère règne. Naviguer de la douceur d’Ajaccio aux lignes dramatiques de Bonifacio, c’est traverser une diversité paysagère étonnante. Un contraste saisissant, où chaque minute passée sur l’eau est une transition naturelle vers un nouvel univers.

La réserve de Scandola et les calanques de Piana

Cap au nord. Depuis Ajaccio, la mer conduit vers un autre monde, celui des calanques de Piana, puis de la réserve de Scandola. Ces deux joyaux du golfe de Porto, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, se méritent. Mais le voyage vaut chaque mille nautique. Les calanques se dressent, ocres, rouges, roses, sculptées par les siècles. Elles abritent des arches, des tunnels, des aiguilles. Des formes irréelles. Au soleil couchant, elles s’embrasent comme les Sanguinaires, mais dans des tonalités plus minérales. L’émotion y est brute.

Plus loin, Scandola se révèle. C’est un sanctuaire. L’accès y est réglementé, les bateaux doivent ralentir, respecter. Ici, pas de plage. Que la roche, la mer, les oiseaux. Les balbuzards veillent depuis les falaises. Dans l’eau, mérous, dorades, barracudas dessinent des ombres en mouvement. L’endroit impose le silence. Il inspire le respect. C’est une mer sacrée.

Les îles et les golfes invisibles, le secret d’une Corse maritime méconnue

Lorsque l’on quitte les grands itinéraires touristiques marins d’Ajaccio, une autre géographie se dessine. Une carte plus intime, plus sauvage. Une constellation de petites îles, de golfes oubliés et d’anses invisibles depuis la terre. C’est là que se révèle l’essence cachée du littoral corse, dans les recoins discrets, les promontoires rocheux, les plages que seuls les bateaux peuvent approcher.

Parmi ces trésors, le golfe de Lava s’offre comme une respiration douce. Blotti à l’ouest d’Ajaccio, il déroule une plage paisible, un arrière-pays boisé et un rivage ondulant sous les brises légères. D’autres criques, entre Capo di Feno et la pointe de la Parata, se découvrent dans une lumière irréelle, surtout le matin ou à la tombée du jour. On y jette l’ancre, on y nage seul, dans un silence que seule la nature habite.

Chaque golfe, chaque îlot devient alors un monde en soi. Une halte méditative. Une invitation à l’écoute, à la lenteur. Ces espaces hors du temps sont le luxe suprême d’Ajaccio, une beauté qui ne s’impose pas, mais se dévoile, à ceux qui prennent le temps de la chercher.

 

Naviguer au rythme du vent, catamaran et voilier, l’élégance du silence

À Ajaccio, le vent est un compagnon fidèle. Il pousse les nuages, parfume l’air du maquis, et gonfle les voiles de ceux qui choisissent de l’écouter. Partir en mer à bord d’un catamaran ou d’un voilier, c’est faire le choix d’un autre tempo. Une façon douce de se déplacer sur l’eau, au rythme des éléments, sans bruit, sans précipitation. Un art de voyager.

Dès les premières manœuvres, le voilier impose une ambiance. Le cliquetis des cordages, la tension des voiles, le roulis de la houle, tout parle d’harmonie. À bord, les conversations se font plus rares, plus justes. On regarde. On ressent. Le regard se perd vers les Sanguinaires, puis vers la côte qui défile lentement, comme une fresque mouvante.

Le catamaran, avec son pont large et sa stabilité, offre quant à lui un confort idéal pour la croisière en famille ou entre amis. On peut s’y étendre, y déjeuner, s’y endormir au son de la mer. Et quand vient la nuit, dormir à bord sous un ciel de constellations devient une expérience presque mystique. Naviguer ainsi autour d’Ajaccio, c’est s’abandonner à une esthétique de la mer. Une façon de vivre la Méditerranée avec grâce, presque en lévitation.

 

Croisières au coucher du soleil, Ajaccio en or liquide

Il est une heure où Ajaccio se transforme. Une parenthèse suspendue entre jour et nuit, quand la lumière s’adoucit, quand les teintes deviennent or, ambre, cuivre. C’est le moment du coucher du soleil, et sur l’eau, l’instant prend une dimension presque sacrée. Embarquer pour une croisière à cette heure précise, c’est s’offrir un spectacle que seule la nature sait orchestrer.

Le bateau glisse lentement hors du port, les voiles ou les moteurs calmes. La ville s’éloigne, se pare de reflets dorés, les montagnes à l’horizon prennent des teintes violines. Les îles Sanguinaires, toujours elles, deviennent les héroïnes de ce théâtre céleste. Le ciel, en feu, se reflète dans une mer de verre. À bord, les voix s’abaissent. On partage un verre, un silence, un regard.

La croisière ne dure pas longtemps. Une heure, deux peut-être. Mais elle laisse une empreinte profonde. Elle offre un moment de beauté pure, accessible, mais pourtant rare. Une émotion simple, mais durable. Voir Ajaccio au coucher du soleil depuis la mer, c’est s’approcher du sublime. Une forme d’intimité partagée avec l’île, que seul l’horizon sait sceller.

La mer, miroir d’Ajaccio

Quand on regarde Ajaccio depuis la mer, tout change. La ville, qu’on croyait connaître depuis la terre, révèle d’autres lignes, d’autres perspectives, d’autres secrets. Elle ne domine plus l’horizon, elle s’y fond, s’y adosse, s’y repose. Ses façades colorées, ses collines boisées, ses places animées deviennent reflets, contours, vibrations. La mer les restitue avec une fidélité d’artiste, tout en les transformant. Elle raconte une histoire.

Le matin, c’est une peinture douce, presque vaporeuse, où l’on devine à peine les contours des montagnes dans une brume laiteuse. À midi, c’est une toile éclatante, d’un bleu tranchant, presque surréel, qui découpe la ville comme un bijou dans son écrin. Le soir, c’est une aquarelle liquide, un jeu d’or et d’ombre, de reflets incandescents, où tout se fond dans une lumière qui fait plisser les yeux et battre le cœur.

Mais la mer n’est pas qu’un décor pour Ajaccio. Elle est son souffle, son identité, son double liquide. Elle parle pour elle, elle respire avec elle. Chaque promenade en bateau n’est donc pas une simple sortie. C’est une rencontre. Une conversation entre l’île et ceux qui la regardent, entre l’eau et la mémoire, entre le silence et la beauté. Car la mer, à Ajaccio, ne se regarde pas. Elle se vit. Et dans ce miroir mouvant, c’est souvent nous-mêmes que nous finissons par apercevoir.

Naviguer depuis Ajaccio, un art de vivre la mer autrement

Naviguer au départ d’Ajaccio, ce n’est pas simplement découvrir un littoral. C’est s’initier à une autre lecture du monde, à une esthétique du mouvement, à une relation presque intime entre l’île et la mer. Car Ajaccio, ville de contrastes et de lumière, révèle son essence véritable lorsqu’on la contemple depuis l’horizon liquide qui l’enlace. Le regard, libéré des repères terrestres, redessine les lignes, réinvente les distances. Et ce qui paraissait familier devient soudain prodigieusement nouveau.

Les Sanguinaires, flamboyantes, s’élèvent au large comme des fragments d’un rêve géologique. Bonifacio, verticale, surgit de la mer comme un mirage de pierre. Scandola, farouche, impose son silence. Et entre ces monuments naturels, mille criques, îlots, golfes et plages racontent, chacun à leur manière, une Corse plus secrète, plus douce, plus habitée. On y jette l’ancre, on s’y baigne, on s’y perd. On goûte le sel, on écoute le vent, on se laisse traverser.

Chaque promenade en mer depuis Ajaccio devient une partition. Tantôt rapide, tantôt suspendue. Rythmée par le souffle des vagues ou le silence des voiles. L’expérience n’est jamais la même, car l’eau, comme la lumière, change. Mais toujours, elle transforme celui qui embarque. Elle lui offre une parenthèse, un relâchement, une respiration. Naviguer ici, ce n’est pas fuir la terre, c’est la mieux comprendre.

Et lorsque vient le temps du retour au port, la ville s’approche lentement, sous un ciel rose ou entre deux bleus. Les façades s’illuminent, les montagnes se découpent, les voix humaines reprennent le dessus. Mais quelque chose a changé. On ne regarde plus Ajaccio de la même manière. Car on a vu son reflet. Son double marin. Sa vérité mouvante.

Oui, prendre la mer à Ajaccio, c’est vivre un instant qui échappe au temps. Une aventure sensorielle et poétique, à mi-chemin entre le voyage et la rêverie. Une autre façon, peut-être la plus belle, d’aimer la Corse.


jeudi 29 mai 2025

Les plus belles randonnées pédestres en Corse, entre mer et montagne, l’île se dévoile pas à pas

Les plus belles randonnées pédestres en Corse

La Corse, surnommée à juste titre l’Île de Beauté, est un territoire où la nature règne en majesté. Ses paysages contrastés, entre montagnes escarpées et littoral sauvage, offrent un terrain de jeu rêvé pour les amateurs de randonnée. Marcher ici, c’est traverser des siècles d’histoire, fouler des sentiers millénaires, s’immerger dans un environnement brut, sauvage, préservé. Chaque itinéraire est une promesse de découverte, une invitation au dépassement, un dialogue silencieux avec les éléments. Partons ensemble sur les traces des plus belles randonnées pédestres que la Corse a à offrir.

Le GR20, l’épine dorsale de la Corse sauvage

Le GR20, c’est un nom qui sonne comme un défi. Un chemin mythique qui relie Calenzana à Conca en traversant la Corse du nord-ouest au sud-est, sur près de 180 kilomètres. Le GR20, c’est une épreuve, une école de patience et de persévérance, une immersion totale dans la montagne corse la plus pure, la plus abrupte, la plus vraie. Il ne pardonne rien, mais il offre tout.

Sur ces crêtes effilées, les randonneurs affrontent le vent, la chaleur, parfois la neige tardive, les orages violents. Ils franchissent des névés, descendent des pierriers, grimpent des parois équipées de chaînes. Ils dorment dans des refuges sommaires ou sous la tente, partagent des repas frugaux, croisent des regards fatigués mais heureux. Chaque étape est une victoire, chaque panorama une récompense.

Le GR20 n’est pas pour tous. Il demande préparation, endurance, humilité. Mais ceux qui l’ont foulé racontent tous la même chose, une émotion unique, un sentiment de liberté totale, une communion rare avec la nature. Il est le fil rouge de la Corse intérieure, une ligne invisible mais puissante qui relie les montagnes aux âmes.

Le GR20 en courant, défi d’endurance, course en altitude

Courir sur le GR20. Une idée folle, à première vue. Comment imaginer avaler au pas de course ce sentier réputé pour sa rudesse, ses dénivelés vertigineux, ses pierriers impraticables ? Et pourtant, chaque année, des passionnés d’ultra-trail relèvent ce pari insensé, traverser la Corse du nord au sud, ou du sud au nord, non plus en 15 jours, mais en quelques heures. Car le GR20, pour eux, devient une ligne de crête à dompter, une colonne vertébrale sauvage à franchir d’une traite, un combat contre le temps autant que contre soi-même.

Il faut être préparé. Redoutablement entraîné. Le terrain est intransigeant, racines, rochers, passages techniques, crêtes exposées. Les conditions météorologiques changent en quelques minutes, le balisage demande une concentration constante, l’effort est total. Mais les coureurs, eux, parlent d’une forme de trance. D’une expérience presque mystique. Le souffle qui se cale sur le rythme des pas, le silence du maquis, le regard qui embrasse des vallées entières. Et cette sensation unique d’appartenir, pour un temps, à cette montagne vivante.


Les records tombent, impressionnants, mais peu importe. Ce qui compte, c’est le chemin parcouru. C’est la lumière du matin sur les lacs, la brume au sommet du Monte Cinto, le goût de l’eau glacée dans une fontaine cachée. Courir le GR20, c’est s’offrir une traversée fulgurante de la Corse, une expérience physique et sensorielle hors normes, une odyssée en accéléré dans l’une des plus belles terres de randonnée au monde.

Les Aiguilles de Bavella, cathédrales de pierre

Dans le sud de l’île, près de Zonza, se dressent les Aiguilles de Bavella. Ce massif aux allures de forteresse naturelle, sculpté par le vent et l’érosion, est l’un des plus emblématiques de la Corse. Ses pics déchiquetés, ses parois verticales, ses sentiers escarpés attirent les randonneurs aguerris comme les contemplatifs.

L’une des balades les plus célèbres mène au "trou de la bombe", une arche naturelle creusée dans la roche. Accessible en environ deux heures, ce sentier à travers la forêt de pins offre une vue saisissante sur les aiguilles. Mais le plus beau moment reste sans doute le lever du jour, quand la lumière orangée embrase les pointes de granit, et que le silence du maquis se fait presque sacré.

Le lac de Nino, clairière céleste

À 1743 mètres d’altitude, perché sur les hauteurs de la vallée du Niolu, le lac de Nino semble sortir d’un rêve. Ce miroir d’eau bordé de pozzines, ces fameuses pelouses spongieuses typiques de la Corse, offre un spectacle d’une sérénité rare. Les chevaux y paissent en liberté, les grenouilles chantent à l’ombre des aulnes, les nuages s’y reflètent comme dans un tableau vivant.

L’ascension vers le lac, bien que soutenue, reste accessible pour les marcheurs réguliers. Le départ se fait souvent depuis le col de Vergio, pour une randonnée d’environ trois heures à travers forêts, pierriers et clairières. L’arrivée au lac marque une pause suspendue dans le temps, un instant de pure harmonie.

La vallée de la Restonica, fresque aquatique

Non loin de Corte, la vallée de la Restonica est un paradis pour les amoureux de l’eau et de la roche. Cette gorge creusée par le torrent du même nom serpente au milieu de parois abruptes, de pins centenaires et de bassins naturels.

Le sentier qui mène aux lacs de Melo et de Capitello est l’un des plus prisés de l’île. Il faut grimper, parfois s’aider de chaînes fixées dans la roche, mais chaque effort est récompensé. Le lac de Melo, rond comme une coupe de jade, et le lac de Capitello, plus austère, cerclé de falaises, offrent des paysages alpins au cœur de la Corse. Un dépaysement total, à deux pas de la ville.

Piscia di Gallu, la cascade qui murmure

Dans la forêt de l’Ospedale, au sud de l’île, se cache l’une des plus belles chutes d’eau de Corse, Piscia di Gallu. Accessible en une heure de marche depuis un petit sentier forestier, cette cascade haute de 60 mètres se jette dans un chaos de rochers, dans un grondement sourd et continu.

Le chemin qui y mène traverse une pinède aux senteurs résineuses, longe un canyon discret, puis s’ouvre soudain sur une vue vertigineuse. L’eau s’élance dans le vide, se pulvérise dans les airs, se perd dans la végétation. Le lieu, préservé, invite au recueillement. À écouter. À ressentir.

Le sentier des douaniers, la mer pour compagne

Il court le long des rivages escarpés du Cap Corse, comme une cicatrice légère tracée entre mer et maquis. Le sentier des douaniers, ou "chemin des contrebandiers", reliait autrefois les petites calanques pour surveiller la côte. Aujourd’hui, il est devenu un itinéraire de randonnée parmi les plus poétiques de Corse, une promenade littorale qui épouse les reliefs sans jamais les brusquer.

De Macinaggio à Centuri, le chemin serpente à flanc de colline, offre des vues plongeantes sur des criques turquoise, traverse des plages oubliées, frôle les ruines de vieilles tours génoises, longe des champs de figuiers et d’agaves. L’air y est saturé de sel, de soleil, de senteurs sauvages. Par moments, on croise une tortue d’Hermann, un berger solitaire, un pêcheur à pied. Mais le plus souvent, on est seul, face à l’horizon.

Ce sentier n’est ni difficile ni technique. Il se laisse apprivoiser. On peut le parcourir en entier ou par tronçons, au rythme du vent. Il est une respiration, une parenthèse douce dans le tumulte du monde. Un moment suspendu entre terre et mer, entre ciel et silence. Marcher ici, c’est redécouvrir la lenteur, le plaisir de l’instant, l’évidence d’un paysage intact.

Le Cap Corse, l’île dans l’île, royaume des marcheurs

On l’appelle parfois "le doigt de la Corse". Mais le Cap,est un monde à part, une presqu’île secrète où la Corse se révèle dans sa forme la plus brute, la plus authentique. Ici, pas de grandes villes ni de plages surpeuplées. Seulement des villages suspendus, des sentiers muletiers, des falaises tombant dans la mer, des lumières qui changent à chaque heure.

Le Cap Corse offre une multitude de randonnées, du bord de mer jusqu’aux crêtes. On peut partir de Rogliano et grimper vers le Monte Stello, culminant à plus de 1300 mètres, avec vue simultanée sur les deux rivages. On peut aussi suivre les anciens chemins entre Luri, Barrettali et Pino, à travers des forêts denses et des hameaux abandonnés. Le silence y est profond, traversé seulement par le cri d’un milan royal ou le souffle du vent.

Ici, le temps s’étire. On marche à l’écoute. Chaque détour réserve une chapelle oubliée, une fontaine, un figuier sauvage. Le Cap Corse ne se traverse pas, il se parcourt avec respect, comme on visite une mémoire vivante. Il est l’écrin discret d’une Corse restée fidèle à elle-même. Un paradis pour ceux qui aiment la marche, la solitude, et les paysages qui parlent sans bruit.

Les randonnées des lacs, miroirs d’altitude au cœur des montagnes corses

Ils apparaissent comme des secrets révélés au terme d’un effort soutenu, dissimulés dans l’écrin minéral des plus hautes altitudes. En Corse, les lacs de montagne sont des trésors que seuls les randonneurs les plus persévérants atteignent. Ils ne se laissent pas facilement découvrir. Il faut grimper, traverser des forêts de pins laricio, franchir des torrents glacés, serpenter entre les rochers. Mais à l’arrivée, la magie opère. Devant vous, une surface lisse et limpide reflète le ciel, les crêtes, parfois la silhouette d’un mouflon en équilibre sur un éperon rocheux.

Le lac de Melo et celui de Capitello, dans la vallée de la Restonica, forment un duo emblématique. Le premier, accessible après une montée raide mais bien tracée, séduit par sa forme arrondie, sa teinte vert émeraude. Le second, niché plus haut, est plus austère, plus profond, souvent bordé de névés tardifs. Il dégage une force brute, presque minérale. Ensemble, ils composent un itinéraire inoubliable, au départ de Corte.

Plus au nord, le lac de Nino, posé à plus de 1700 mètres d’altitude, se distingue par son décor pastoral, pozzines humides, chevaux en liberté, ciel immense. Dans les régions du Niolu ou de l’Alta Rocca, d’autres joyaux aquatiques se cachent, lac de Creno, de Goria, ou encore de l’Oriente. À chaque fois, le même enchantement. Le même silence. La même émotion.

Ces randonnées comptent parmi les plus belles de Corse. Car les lacs, là-haut, sont bien plus que de simples points d’eau. Ils sont des lieux suspendus, des espaces de contemplation. Des invitations à ralentir. À écouter. À respirer.

 

La Corse ne se traverse pas. Elle se découvre. Elle se mérite. Ses sentiers ne sont pas des routes toutes tracées, mais des invitations à l’humilité, à la contemplation, à l’émerveillement. Chaque pas est une rencontre, avec un paysage, un souvenir, un souffle. Chaque randonnée est un fragment d’histoire, un éclat de beauté, un hommage discret à cette terre indomptée.

Du GR20 aux rivages du Cap Corse, des cascades aux lacs d’altitude, des aiguilles minérales aux forêts denses, l’île offre à ceux qui la foulent une richesse infinie. En Corse, marcher n’est jamais un simple déplacement. C’est une façon de regarder. De ressentir. De vivre.